On m’a récemment expliqué que bien qu’une partie de notre capacité à être heureux est génétique et qu'une autre a à voir avec les événements qui nous arrivent au cours de la vie, ce qui détermine dans la plus grande mesure notre capacité au bonheur est plutôt liée à notre attitude face à la vie et face au bonheur lui-même.
Nous avons tous dans notre entourage de ces personnes qui nous inspirent par leur capacité d’etre heureux ou heureuse, et aujourd'hui, j’aimerais vous présenter une de ces personnes : ma très chère amie et cousine Émilie. Vous voyez, Émilie est de ces personnes qui semble baigner dans une certaine légèreté. Elle passe son temps à raconter des anecodtes, à partager avec ceux qu’elle aime des vidéos ou à suggérer des films, à se remémorer des histoires d’enfance, à expliquer des concepts appris dans les salles de cours, à parler de ses profs et de ce qu’elle a appris dans le dernier livre sur lequel elle s’est attardée... et tout ça, avec un enthousiasme constant, à partir de la minute à laquelle se réveille jusqu’à la seconde à laquelle elle s’endort le soir (croyez-moi, nous avons bien voyagé ensemble). Émilie, elle voit tout ce qu’il y a de bon dans les gens, elle chiâle jamais, elle fait ressortir le positif dans chaque commentaire émis par ceux autour d’elle, bref, on peut parler d’une optimiste et d’une fille avec une attitude positive. Ce que j’aimerais faire aujourd'hui, donc, c’est vous la présenter sous une formule questions-réponses, en espérant que de cet échange se dégage son énergie positive et quelques astuces pour augmenter nous aussi notre capacité au bonheur...
Émilie, premièrement, parles-nous de toi. Dirais-tu que tu as une prédisposition au bonheur? Te vois-tu comme une personne particulièrement légère et positive?
« Wow! Julie. C’est une belle introduction que tu me fais la. Est-ce que je me considère heureuse? Oui. Cela ne veut pas dire que je suis toujours de bonne humeur. Je pense que le bonheur vient avec une bonne conscience de soi. On oublie souvent qu’il faut aussi pleurer et crier pour être heureux. J’aime beaucoup prendre le temps pour moi, de penser. Quand je suis dans l’autobus ou étendue dans mon lit le soir, je prends le temps d’affronter mes peurs et mes insécurités. Je regarde mes émotions de manière critique. Je pense à ce que j’ai, maintenant, et à mes objectifs. Je suis née un Bouddha Baby – c’est ce que mes parents m’appelaient. Mais la puberté m’a frappée à plein fouet et ma famille ne voyait plus le Bouddha Baby. Mes frustrations s’accumulaient en moi et je venais à voir rouge, un vrai toro! Et c’est à cet age là que j’étais le moins heureuse. Mais j’ai trouvé des méthodes pour gérer mes émotions et pour retrouver le Bouddha Baby en moi. Haha. »
Qu’est-ce qui te rend heureuse, sur une base quotidienne? Où puises-tu ton sentiment de bonheur et de bien-être?
« Pour moi, ca a été la musique sans même que je le sâche. J’ai bientôt réalisé que je choisis ma musique selon mes émotions. Si je retourne à une playlist du mois passé, je peux retracer comment je me sentais dans ce temps là. Et les émotions varient grandement, mais j’ai une toune pour chacune d’entre elles. Je retrouve aussi un refuge dans l’humour. J’aime faire des blagues, écouter des stand-ups, regarder des comédies. Ca me relaxe puisque ça m’aide à regarder le train serieux de la vie d’une manière légère et de me rendre compte que la vie est belle, finalement. Ça m’aide aussi a connecter avec les autres et me sentir confiante parmis des gens que j’aime. L’exercise aussi m’aide à relâcher du stress accumulé, à me changer les idées et à me pousser au maximum. Que ce soit le spinning, le yoga ou une promenade à vélo. »
Tu ne donnes peut-être pas cette impression, parce que tu es aussi très sociable, mais le fait de beaucoup voyager te porte souvent à devoir être seule avec toi-même à certains moments. Comment tu fais pour rester heureuse et enthousiaste pendant les périodes de transition, lorsque ton réseau social est encore limité et que tu peux juste compter sur toi-même pour puiser ton énergie positive?
« Je viens de déménager dans une nouvelle ville où je ne connais pratiquement personne. Je trouve ça dur parfois. Pour rester heureuse, j’ai choisi de rester curieuse face à la vie. Tout est une aventure. Je reste occupée et je me trouve des nouvelles activités et des nouveaux défis. J’ai toujours été poche à l’escalade. Alors je suis inscrite à des cours d’escalade. J’ai toujours aimé partager mes idées sur les médias sociaux. Alors j’ai contacté le journal étudiant de mon campus et je vais voir ou ça m’emmène. »
Y a-t-il dans ton entourage quelqu'un qui t’inspire dans le domaine du bonheur et du bien-être?
« Qui m’inspire dans le domaine du bonheur? Toute ma famille. Ma mère qui me demande toujours de jouer l’avocat du diable quand je suis trop négative, qui me demande toujours de maintenir l’harmonie et de rester posée devant les contrariétés. Mon père et son humour et son talent de voir ce qu’il y a de mieux chez les autres, et de partager ce qu’il aime des autres. Et mes frères qui poursuivent leurs rêves et restent enthousiastes face au futur. Et à ceux qui trouvent ca trop cul cul, eh bien, le bonheur c’est un peu cul cul. Alors voilà. »
En quelques mots, c’est quoi le bonheur, pour toi?
« Il n’y a pas de solution magique pour le bonheur. D’après moi, on ne devrait pas parler de la poursuite du bonheur, mais bien de sa poursuite de SON bonheur. Il faut que tu trouves ce qui marche pour toi. Pour avoir du temps pour les autres, il faut que j’aie du temps pour moi. »
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